dimanche 28 novembre 2010

Ce qui s'est passé, c'est quelque chose qui arrive souvent : Mon mari s'est moqué de moi car je ne voulais pas aller au ski ou en faire et c'était vrai. Il a a dit, mais toujours sur le mode de la plaisanterie, que je ne voudrais jamais aller en vacances au ski. Les enfants se sont habituées à l'entendre dire ça. Du coup, elles me l'ont reprochées, pas vraiment sérieusement, mais reprochées : De toute façon on ne pourra jamais aller au ski : j'ai été la seule responsable de la chose.
Pendant ce temps, l'idée d'aller au ski faisait son chemin en moi et j'ai commencé à en aprler, et nous avons décidé d'y aller.
Quand on en a parlé, il me semblait évident que nous irions faire du ski, mais peu è peu s'est imposé dans les dialogues l'idée de faire un séjour à la neige mais avec peu de ski. J'ai exprimé ma suprise à mon mari : je croyais que tu voulais faire du ski, lui ai-je dit. Il a prétendu que pas du tout, il voulait passer des vacances à la neige, mais il n'y avait pas que le ski. Alors je n'ai pas insisté, mais j'ai vraiment eu l'impression que je m'étais un peu fait avoir : il m'avait fait passer pour une personne qui refusait le ski, j'avais évolué et enf ait c'était lui qui ne voulait pas en faire. par la suite j'ai utilisé cette méthode : accepter plutôt que refuser. Il me propose souvent des choses en s'attendant à ce que je les refuse. A l'inverse, je propose beaucoup de choses. J'ai décidé de ne presque plus rien proposer. mais quand il propose lui, j'accepte. Le résultat ? Il fait attention à ce qu'il me propose.

jeudi 18 novembre 2010

Sortie en ville chez des amis.

Etrange car la femme est une amie de fac, pas très intime mais nous avons gardé le contact ; étrange car au fond nos deux maris se sont étonnamment bien entendus.

Bel et grand appartement, belle vue, soir qui tombe, apéritif, tout parfait, conversation comme il faut : et pourtant quand nous rentrons tout ce à quoi je pense c'est à un jeu, une comédie, peut-être une farce.

J'ai passé un bon moment, comme il est agréable de prendre un bain tiède : qu'est-ce que j'en retire ?

Je ne sais.

samedi 13 novembre 2010

On a parlé, je lui ai parlé de mes doutes.

Il m'a rappelé une de nos premières fois. Je lui avais bien précisé que je n'étais pas amoureuse.

Sa réponse m'avait laissée sans voix : Pourtant, tu es là.

Aujourd'hui il a fait de même.

Il m'a demandé de ne pas me poser trop de questions.

Que nous y arriverions.

mardi 9 novembre 2010

En fouillant comme ça je ne me fais pas de bien, hein ? Mais pourtant c'est vrai, tout est vrai.

lundi 8 novembre 2010

au fond ma mère, tout en étant peau de vache avec moi, n'a jamais douté de mon "intelligence" (elle s'en faisait tout un plat, même, elle me parlait de mon intelligence avec colère - je ne sais pas si tu vois ce que ça peut donner). J'étais hypocrite, orgueilleuse, paresseuse. il y avait un autre truc qu'elle disait tout le temps, j'ai oublié, mais j'étais intelligente. Bon. Or, parallèlement, ma mère trovuait ma soeur gentille, mignonne, timide, une fille à protéger, à chouchouter.... mais elle ne la trouvait pas intelligente. Quand ma soeur était en 5ème, sa prof principale a parlé de l'orienter vers un CAP de coiffeuse : maman est revenu dans un état de rage folle de la conversation, je m'en souviens très bien, elle m'a parlé toute la soirée, et son argumentaire était le suivant : non pas du tout dire que la prof sous estimait Marion ou quoique ce soit, pas du tout : elle a r´pété (et elle l'a répété pendant plusieurs années) que Marion avait 12 ans, elle était immature, et on parlait de lui faire faire une formation professionnelle, quelle honte de faire faire une formation professionnelle à une gamine, il fallait lui laisser le tempsd e grandir. Jamais elle n'a dit : Mme Bouchard se trompe, ma fille fera des études, elle en a les capacités. Au contraire, elle admettait que Marion n'avait pas la capacité de faire des études, c'était clair, mais il était ridicule d'en déduire qu'elle devait faire une formation professionnelle.
En d'autres termes, dès l'âge de 12 ans, ma mère avait décidé que ma soeur ne ferait pas d'études, en effet, parce qu'elle n'en était pas capable, elle n'aimait pas cela, mais qu'elle resterait à l'école parce qu'elle était une gamine et que la place d'un enfant est à l'école. C'est très dur, mais si elle a décidé cela, c'était parce qu'elle ne voulait pas enr ajouter dans l'opposition entre l'aînée intelligente, admirée (tu sais, je lisais, j'avais des avis sur tout, les autres mères disaient oh la la...) et la seconde, nouille. Bref, en voulant au fond la protéger, elle l'a enfoncé.

samedi 6 novembre 2010

Je me retrouve vraiment dans ce questionnement, dans la mesure où moi même je me demande dans quelle mesure notre état intérieur influe sur les autres.

Si je ne donne pas assez à mes proches, si je m'économise, pour moi, mais si je n'utilise jamais ce que j'ai "économisé", que va-t-il advenir des miens ?

jeudi 4 novembre 2010

Pourquoi suis je avec cet homme, la question c'est ça, c'est la vraie question. La vraie et la pire. Je l'ai rencontré et aimé mais surtout il m'a rassuré, il a su me montrer que l'on pouvait m'aimer pour moi ce que les autres n'avaient pas su faire.

Il m'a donne quelque chose, en somme.

Je l'ai aimé de m'aimer - c'est la vérité.

Aujourd'hui ma vie est formatée par luic ar il m'a inconsciemment ou semi consciemment semble que je lui devais bien ça.

On voit où je veux en venir.